Lorsque vous pariez sur les courses hippiques, de nombreux facteurs entrent en compte pour déterminer le gagnant d’une épreuve. Bien sûr, la forme physique et les performances passées du cheval sont primordiales. Mais saviez-vous que la météo joue également un rôle dans l’issue d’une course hippique ? Une analyse approfondie s’impose !
Le vent, ce sournois compagnon des paris hippiques
Lorsque le dieu du vent, Éole, décide de perturber les courses hippiques, les différents paris PMU s’en retrouvent affectés. Ses bourrasques impromptues déstabilisent les chevaux en plein effort. Au départ, le vent de face ralentit l’élan des pur-sang. Sur la ligne droite, impossible d’atteindre leur vitesse maximale. Les rafales latérales dévient dangereusement leur trajectoire. Dans le final, gare aux coups de vent arrière qui propulsent brusquement la monture.
Seuls les chevaux à l’aise dans le vent gardent leur calme olympien. Les autres s’énervent et perdent leurs moyens. Un bon parieur anticipe la force du vent annoncée pour la course. S’il doit forcir, on évite les chevaux nerveux. Les conditions venteuses avantagent ceux qui courent près de la corde. Ils sont moins exposés aux rafales. On peut observer le comportement des chevaux face au vent. Les oreilles couchées trahissent le stress. À l’inverse, certains semblent apprécier ce défi météorologique. Le vent annonce une course sous haute tension !
La pluie, amie ou ennemie des favoris des paris hippiques ?
Un hippodrome détrempé, cela change complètement la donne ! Lorsqu’une averse s’abat quelques heures avant le départ, le sol se transforme en bourbier. Adieu le beau temps sec idéal pour établir un record de vitesse. Place à la prudence pour ne pas glisser dans un virage. Certains chevaux réputés pour leur vitesse de pointe peuvent totalement passer à côté de leur course. À l’inverse, d’autres moins véloces exultent dans le gras. Leurs sabots s’adaptent parfaitement à l’hippodrome transformé en champ de patates.
Les poulains joufflus aux larges sabots sont rois dans ces conditions. Les favorites de beau temps mordent souvent la poussière. Un bon parieur flaire le coup et mise sur un outsider des terrains spéciaux. L’avantage avec la pluie, c’est qu’elle est prévisible. Les bulletins météo permettent d’anticiper son arrivée. Inutile de prendre des risques inconsidérés avec un favori frileux. Le jour J, avant la course, un rapide coup d’œil au ciel confirme les prévisions. En cas de doute, on peut toujours explorer les lieux. L’état du sol parle de lui-même…
La chaleur qui assomme les favoris
Sous un soleil de plomb, chevaux et jockeys transpirent à grosses gouttes. Quand le mercure s’affole, impossible de rester frais comme un gardon. Surtout pour les pur-sang à la robe foncée qui absorbent davantage la chaleur. Les favoris réputés pour leur endurance fondent littéralement sur la piste. À l’inverse, la chaleur stimule les chevaux à la robe claire. On assiste souvent à des surprises lors des grosses chaleurs. Les outsiders en profitent pour créer l’exploit.
Pour le parieur avisé, la canicule sonne le glas des grandes ambitions. On oublie l’habitué des podiums, trop sensible à la déshydratation. On mise avec modération sur un cheval à la robe blanche. Son avantage naturel peut faire la différence. Autre paramètre : la distance de la course. Plus elle est longue, plus la chaleur pèse dans la balance. Pour un 5 000 mètres en plein soleil, allez, on jette l’éponge et on s’abstient de parier ! Il faut analyser finement l’historique du cheval par grosse chaleur. Son pedigree déterminera sa résistance naturelle.