Aussi loin que l’on puisse s’en souvenir, l’industrie musicale a toujours été sous le giron des grandes maisons de disques. Cependant, une autre alternative leur a toujours fait front : les labels de musique indépendants. Ces derniers se présentent comme une solide alternative pour réussir sa carrière artistique.
Quel est l’intérêt de signer chez un label indépendant ?
Le label indépendant rime avec liberté. Contrairement aux majors, le label indépendant est constitué par une équipe de professionnels passionnés. Ces derniers vivent en priorité pour la musique et se laissent uniquement guider par la passion qui les anime. Ici, il n’est pas question de faire de la musique pour l’argent, mais d’abord par amour.
Et comme on peut le voir sur ce site spécialisé, le label indépendant accueille en priorité les artistes issus de tous les horizons. En revanche, les grandes maisons de disques veulent signer en priorité les artistes qui connaissent déjà un certain succès. Au sein d’un label indépendant, on a plutôt confiance à la vision créative de l’artiste.
On lui offre toute l’assistance professionnelle dont il a besoin, mais aussi les moyens financiers et matériels pour réussir. Et cela, sans jamais l’inciter à trahir ses valeurs, encore moins sa vision artistique. Aujourd’hui, signer avec un label indépendant est pour de nombreux artistes le seul moyen de s’épanouir.
Et avec un label indépendant, il n’est pas rare que ce dernier s’occupe de la production, de la diffusion ou encore de la promotion, ce qui aide à réduire le nombre d’intermédiaires. Ce faisant, les artistes peuvent espérer profiter d’une meilleure rémunération. De quoi leur permettre de vivre pleinement de leur art, sans avoir le sentiment d’être exploité.
Les grandes maisons de disques ou la grande dictature musicale
La plupart des artistes qui démarrent leur carrière sont particulièrement séduits à l’idée de signer au sein d’une grande maison de musique. Mais rapidement, ce qui a toujours été un rêve d’enfant pour certains finit par ressembler à un cauchemar. Les majors sont décriés pour avoir une trop grande emprise sur les artistes.
D’abord, sur leurs revenus. En effet, les artistes doivent rémunérer de nombreux intermédiaires et payent des frais importants. Par exemple, sur la vente d’un CD, un chanteur n’empoche que 4 à 6 % sur le prix de vente.
Les majors sont réputées pour contrôler l’image des artistes. Ces derniers sont totalement contrôlés, incapables de prendre la plus petite décision par eux-mêmes. Et au bout d’un moment, il n’est pas rare qu’un chanteur ou qu’un musicien se sente totalement asphyxié par cette situation.
Et c’est d’autant plus vrai, lorsque l’on sait que les majors prennent très souvent des décisions artistiques à la place de leurs clients. Ces derniers sont parfois contraints d’exploiter les genres musicaux qui se vendent le mieux, au détriment de leurs véritables ambitions artistiques.